Ou l'histoire d'une chasse aux papillons qui fini bien (enfin... pas trop mal)Il y avait bien cette multitude d'azurés, dont je palerai plus tard et sur lesquels je réalise un travail de fond, mais là, ce que je recherchais, c'était l'observation de ces papillons orangés, dont la vivacité n'avait d'égal que l'éclat de leurs ailes. Dès 9 heures du matin, approche impossible, malgré toutes les précautions d'usage, les fonds de culotte et les genoux trempés de rosée. Le soir, malgré une observation minutieuse de la prairie et plus particulièrement des zones de dortoirs, toujours rien. Je crois savoir qu'il pourrait s'agir de mélitées, effectivement bien présentes. Mais certains individus sont plus sombres sous les ailes.
Hier, hé hé, j'en avise un sous son lourd manteau de rosée...
Et ce matin, l'atmosphère est plus sèche, en voici deux, puis trois qui attendent les premiers rayons de soleil. Les bougres se sont installés dans une zone ombragée par un vieux frêne, et la lumière restera douce alors que le soleil est déjà bien haut. Ce sont des petites violettes, Clossiana dia.
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